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La Suisse est un acteur majeur dans la transformation de l'or, avec quatre des sept plus grandes raffineries mondiales situées sur son territoire, notamment dans le canton du Tessin. Chaque année, entre 50 % et 70 % de l’or négocié dans le monde transite physiquement par la Suisse.
Face aux tensions géopolitiques et économiques mondiales, la demande d’or explose, poussant les raffineries suisses à fonctionner à plein régime. Les menaces de Donald Trump d’imposer des droits de douane sur les produits suisses, y compris l’or, ont entraîné une ruée des acheteurs américains pour anticiper une hausse des prix. Les exportations suisses d’or vers les États-Unis ont ainsi atteint des niveaux records : 195 tonnes en janvier, bien au-delà des moyennes habituelles. Grâce à l’augmentation des cours de l’or, ce commerce est devenu plus lucratif que jamais, dépassant même les exportations de l’industrie pharmaceutique suisse. La Suisse, qui ne possède pourtant pas de mines d’or, tire ainsi d’importants bénéfices de son expertise en raffinage, consolidant son rôle clé sur le marché mondial des métaux précieux.
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L'or continue malgré de petites baisses ces derniers jours, de jouer son rôle de valeur refuge face aux éternelles incertitudes fiscales francaises et à aux économiques mondiales. La baisse du dollar, combinée aux signes de ralentissement en Europe, alimente la demande pour le métal précieux. Avec un indice PMI des services en France en forte contraction, les investisseurs privilégient l'or comme protection contre ces turbulences. Les achats d’or restent toujours aussi soutenus, et chaque correction est perçue comme une opportunité d’achat, ce qui renforce la tendance haussière du métal. La question est désormais de savoir jusqu’où cette dynamique peut porter le cours de l’or dans les mois à venir.
Il y a quelques jours, l’une des plus grosses raffineries du monde informait ses clients que les entrepôts de Londres étaient vides et que le marché de l’or de Londres était à sec de liquidités. Confirmation mercredi dernier : la Banque d'Angleterre a indiqué qu'elle ne pourrait livrer l'or actuellement en attente que dans un délai de 4 à 8 semaines.
Donald Trump avait annoncé, avant même son élection, son intention d’imposer des droits de douane sur toutes les importations. Même sans précisions à ce sujet, de nombreux investisseurs y ont vu une augmentation inévitable du prix des métaux précieux. Depuis la victoire de Trump, le COMEX fait face à des demandes de livraison exceptionnellement élevées. Cela a nécessité un véritable pont aérien pour transférer 393 tonnes d’or des entrepôts londoniens du LBMA vers les chambres fortes du COMEX à New York, portant les stocks d’or new-yorkais à 926 tonnes. Ce mouvement a vidé les "liquidités" disponibles en or dans les coffres de la Banque d’Angleterre. Depuis des années, les règles officielles des "Exchange For Physical" (EFP) entre le COMEX et le marché de Londres exigent une livraison sous 14 jours. Il avait même présenté un exposé sur ce sujet à la Chambre des Communes, interpellant ainsi le gouvernement. Le fait que la Banque d'Angleterre (BoE) ne puisse livrer l’or qu’entre 4 et 8 semaines équivaut, d’une certaine manière, à un "défaut". Le terme "faillite" peut sembler trop brutal, mais la réalité reste la même. La BoE a officiellement demandé aux autres banques centrales de lui prêter leur or national, qui est censé être stocké dans ses coffres. Crise de confiance Ce qui se passe est absolument dramatique pour la confiance dans le marché de l’or de Londres, le LBMA, qui vient de prouver que les stocks d’or publiés régulièrement n'ont rien à voir avec la réalité du flottant, c'est-à-dire l'or réellement disponible à la vente. Les banques chinoises ont offert à leurs clients la possibilité de conserver leurs liquidités en or plutôt qu'en yuans. Cela aurait entraîné une très forte demande. Pour répondre à cette demande, la Chine avait acheté de l'or à Londres, à partir de novembre 2024. Rappelez-vous que les banques chinoises ont fait l'acquisition de chambres fortes à Londres et à New York. Depuis plusieurs années, elles sont agréées par le LBMA et investissent dans l’or. Une partie de l’or est exportée en Suisse, où les lingots de 400 onces sont fondus en lingots d'un kilo destinés au marché de Shanghai, le SGE. Une autre partie est stockée dans les entrepôts de Londres et de New York, où ils continuent à faire illusion sur la richesse des stocks occidentaux, bien qu'ils ne soient très probablement pas à vendre. Sur le SGE, lorsqu’un lingot est vendu, il doit être livré le jour même. Il s'agit d'un marché d'or physique. La Chine, qui célèbre le Nouvel An chinois, est-elle en train de faire imploser le système virtuel occidental en ce moment même ? Il suffirait à ses banques de demander livraison sur les marchés de Londres ou de New York, alors que c’est déjà la panique, pour faire sauter tout le système. Le cours de l’or s’envole Le cours de l’or a passé sa résistance jeudi dernier, enregistrant un nouveau sommet historique à chaque heure. Les 3 000 $ l’once, prévus pour la fin du trimestre, semblent désormais à portée de main : Le défaut de la Banque d'Angleterre sur le marché de l'or ne peut que provoquer une crise de confiance dans le système fiduciaire, mis en place après le défaut des États-Unis sur les accords de Bretton Woods en août 1971. Cette crise ne fait que commencer. En ces périodes de crises économiques et monétaires, comme nous traversons depuis un certain temps, l'investisseur averti achète de l'or pour protéger son patrimoine. Il sait que l'or joue son rôle de réserve de valeur depuis des millénaires. Il a compris que le niveau d'endettement a atteint de telles proportions que le remboursement de la dette est impossible. Dans cette méthode financiere interconnecté, le défaut de paiement d'un acteur économique majeur (institution financière, État...) entraînerait un effondrement systémique. Il se tourne rationnellement vers des actifs tangibles et liquides, qui ne sont ni adossés à de la dette ni à la responsabilité d'un tiers : les métaux précieux. Il y a différentes façons d'investir dans les métaux précieux, la plus simple et la plus sûre étant d'acheter des lingots et des pièces. Il est aussi possible d'investir dans des instruments financiers « or papier ».Ces produits financiers, tels que les fonds de placement ETF, les contrats à terme, les certificats et les actions minières aurifères sont généralement recommandés par les banques et destinés à la spéculation. Ils doivent entrer dans une perspective de risque / profit. Les frais sur ces produits sont faibles car ils demandent peu de travail administratif et très peu de manutention. Ils n'offrent cependant pas les mêmes garanties que l'or physique et vous exposent à une intermédiation et donc au risque de défaut de contrepartie, comme la faillite de votre banque ou de votre courtier. L'or physique: Lingots et pièces Lorsque vous achetez de l'or, vous recherchez un produit facilement identifiable et échangeable. Les raffineurs fabriquent pour cela des lingots d'or et des pièces d'or « boursables » dont le poids, la finesse et la marque sont inscrits dessus. Les prix sont déterminés par le poids d'or qu'ils contiennent, auxquels s'ajoute une prime pour le raffinage et la fabrication. Plus le lingot est petit ou la pièce détaillée, plus la prime est élevée. L'importance de détenir de l'or physique. Quels lingots et pièces faut-il acheter ? C'est une question que tous les investisseurs se posent. La réponse n'est pas universelle et dépend du montant de votre capital, de la liquidité recherchée mais aussi de la fiscalité appliquée à l'or et l'argent dans votre pays de résidence. Si vous cherchez avant tout à accumuler un maximum de métal, mieux vaut se tourner vers les produits offrant les primes les plus attractives. Vous devez aussi prendre en compte le fait que vous aurez peut-être besoin de liquidités dans le futur et qu'une revente partielle de votre stock sera nécessaire.
voici le plafond à ne pas dépasser pour ne pas être taxé en 2025
Au moment d'un héritage, certains frais de succession sont exigés par l'administration fiscale. Le saviez-vous ? Certaines situations permettent d'y échapper. En 2025, les droits de succession sont calculés selon des barèmes basés sur le lien de parenté, incluant frères, sœurs et parents jusqu'au 4e degré. Les abattements varient : 100 000 € pour enfants, 1 594 € pour petits-enfants, 15 932 € pour frères et sœurs, et 159 325 € pour personnes handicapées. Utilisez le simulateur officiel pour estimer vos droits de succession et explorez les exonérations possibles pour optimiser votre héritage. Les héritiers d'une personne décédée sont tenus de payer les droits de succession, quel que soit le type ou l'origine des biens reçus. Lorsqu'un bien est transmis par héritage, il doit être déclaré auprès de l'administration fiscale, et les frais correspondants doivent être réglés. Cette déclaration permet de déterminer les exonérations possibles ainsi que l'impôt à payer. En 2024, il existe deux catégories d'exonérations, chacune comportant trois sous-catégories. Pour pouvoir bénéficier d'une exonération des frais de succession, il est crucial de ne pas dépasser un certain seuil. Qu'en est-il pour l'année 2025 ? Droits de succession : quel montant en 2025 ? Les principaux abattements applicables en 2025 Pour simplifier le calcul des impôts à payer lors d'une succession ou d'un héritage, l'administration utilise des barèmes qui prennent en compte le degré de parenté entre le défunt et les héritiers. En 2025, ces barèmes incluent les frères, les sœurs et les parents jusqu'au 4e degré. De plus, le montant des droits de succession à payer à l'administration fiscale est basé sur la somme nette reçue par chaque héritier. Il est important de noter que les dettes ne sont pas considérées dans ce calcul. Par ailleurs, plus le lien de parenté est proche, plus l'abattement sera élevé. Pour faciliter le calcul des taxes à régler lors d'une succession, l'administration applique des barèmes qui tiennent compte du lien de parenté entre le défunt et les bénéficiaires. En 2025, ces barèmes incluent les frères, sœurs et parents jusqu'au quatrième degré. Le montant des droits de succession à verser est déterminé par la somme nette perçue par chaque héritier, sans prendre en compte les dettes. De plus, un lien de parenté plus étroit entraîne un abattement plus important. Enfants (héritage en ligne directe): 100 000 € par parent et par enfant. Petits-enfants: 1 594 €. Frères et sœurs: 15 932 €. Neveux et nièces: 7 967 €. Personnes handicapées: abattement supplémentaire de 159 325 €, cumulable avec l'abattement lié au lien de parenté. Autres héritiers ou personnes sans lien de parenté: 1 594 €. Par exemple, un enfant peut hériter jusqu'à 100 000 € de chacun de ses parents sans être soumis aux droits de succession. Au-delà de cet abattement, un barème progressif s'applique, avec des taux variant de 5 % à 45 % en fonction de la valeur de la part héritée. Pour une estimation précise des droits de succession, il est recommandé d'utiliser le simulateur officiel mis à disposition par le ministère de l'Économie et des Finances. Pour évaluer les droits de succession à régler, vous pouvez utiliser le simulateur disponible sur service.public.fr. Cet outil vous permet d'estimer le montant à payer à l'administration fiscale, sans inclure les frais d'officier ministériel, après le décès d'un proche. Pour cela, vous devez disposer d'informations telles que le montant de votre héritage, la valeur totale des biens de la succession et le total des dettes laissées par le défunt. Il est important de noter que les frais pour les héritiers directs diffèrent de ceux pour les autres personnes mentionnées dans le testament. Connaître ces différences est essentiel pour négocier une exonération complète ou partielle. Certaines situations particulières permettent une exonération totale des droits de succession, notamment pour le conjoint survivant ou le partenaire lié par un PACS, ainsi que pour les frères et sœurs remplissant certaines conditions (célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps, âgé de plus de 50 ans ou atteint d'une infirmité, et ayant été constamment domicilié avec le défunt pendant les cinq années précédant le décès). Frais de succession : qui doit les payer ? Les enfants du défunt peuvent être dispensés de payer les droits de succession et de faire une déclaration auprès de l'administration fiscale, à condition de respecter certains critères. Premièrement, l'actif brut doit être inférieur à 50 000 euros après déduction des dettes du défunt. De plus, les héritiers doivent avoir reçu des dons manuels ou des donations qui ont été enregistrés ou déclarés, selon economie.gouv.fr. Le conjoint survivant ou le partenaire d'un PACS ne paient pas de droits de succession. Les frères et sœurs peuvent aussi être exemptés s'ils ont cohabité avec le défunt durant les cinq années précédant son décès, à condition d'être célibataire, divorcé ou séparé.De plus, un frère ou une sœur peut être dispensé de ces frais s'il souffre d'une infirmité qui l'empêche de travailler. Les autres bénéficiaires Si l'actif successoral brut, après déduction des dettes du défunt, est inférieur à 3 000 euros, le bénéficiaire n'a pas à payer de droits de succession. De plus, si vous n'avez pas d'héritage à déclarer à l'administration fiscale, vous êtes également dispensé de régler ces frais. Pourquoi investir dans l'or ?
Lors d'achat :
1. Contexte historique et justification de la supercherie
2. Un procédé illégal mais bien orchestré
3. Impact sur les Français et sur l’économie
4. Les justifications de la Banque de France
5. Conséquences fiscales et juridiques aujourd’hui
6. Réflexions sur les implications éthiques et historiques
7. Conclusion Cette affaire est une leçon de l’histoire sur les dilemmes économiques et les dérives institutionnelles. Elle met en lumière ce mélange d’astuce, d’illégalité et de gestion étatique l’importance de ce manque de transparence et de la responsabilité des pouvoirs publics, même en période de crise. Cela vous inspire-t-il avec des pratiques actuelles ?
Une forte demande d’argent physique… mais aussi une forte demande d’or physique.
Les banques centrales ont acheté 60 tonnes d'or en octobre, leur plus grande acquisition mensuelle en 2024. Depuis le début de l'année, elles ont accumulé un total de 694 tonnes d'or, un niveau comparable à celui de 2022. La reprise des achats d'or en Chine au mois de novembre après une petite pause de six mois. En 2024, l'Inde et la Turquie ont respectivement acquis 77 et 72 tonnes d'or. La Banque Nationale de Pologne a elle aussi acheté un volume record de 21 tonnes d’or en novembre. Les réserves d’or de la Pologne atteignent désormais 448,2 tonnes. Malgré les records historiques atteints par l'or, les encours des ETF adossés au métal précieux continuent de décliner, particulièrement en Europe. La France subit une fuite des capitaux record.
Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour la France, poussant certains à prendre des décisions concrètes, comme transférer leurs capitaux à l'étranger. "la dette nette TARGET 2 de la Banque de France a atteint un record historique de 175 milliards d'euros en septembre 2024. Cela doit résulter de grosses fuites financières hors de France. Une dégradation de 237 milliards d'euros depuis la créance de 62 milliards en octobre 2020." Un niveau de déséquilibre supérieur à l’époque de la crise des subprimes : L'énorme dette de la Banque de France de 175 milliards d'euros en septembre 2024 dépasse la dette nette exceptionnelle de 117 milliards en décembre 2008 lors de la grande crise financière avec les retraits massifs du marché monétaire." Bien qu'il n'y ait pas de crise, la France fait face à "de grosses fuites financières", ce qui montre que sa crédibilité en tant que telle est en jeu. On note d’ailleurs que les faillites d’entreprises explosent, retrouvant des niveaux records similaires, ce qui témoigne de la gravité de la situation. Sans aller jusqu’à fermer boutique ou à déplacer leurs fonds à l’étranger, la plupart des entreprises réduisent la voilure (arrêt des investissements, chasse aux coûts, réductions d’effectifs). https://or.fr/act.../france-subit-fuite-capitaux-record-3451 |
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